Montant total | Frais livraison |
---|---|
Jusqu'à 25€ | 2,50€ |
de 26 à 100€ | 4,00€ |
sup. à 100€ | 0,00€ |
Franco-Canadienne, Fabienne Claire Caland est chercheure en mythologie et critique d’art. Docteure ès Lettres, elle a fait ses études à Limoges et à Montréal. Elle a publié six essais, dont En diabolie, sur l’imaginaire de la barbarie contemporaine, et Zoofolies, sur la mythologie et l’art. Sa devise : les mythes nous aident à comprendre l’époque où nous vivons.
De 1764 à 1767, un animal féroce sème la terreur au coeur de la France paysanne. Il tue et déchiquète des hommes, des femmes, des enfants. On attribue une centaine de meurtres à ce monstre dont on ne sait s’il est un loup, un chien, une hyène – un loup-garou, peut-être ? La rumeur s’emballe, et la légende de la bête du Gévaudan prend forme.
En 1858, Élie Berthet (1815-1891), romancier populaire du Second Empire, publie le premier roman sur l’affaire. À la question « Qu’est-ce que la bête ? », il répond par un feuilleton illustré dans la presse. Le succès est immédiat. Depuis, le sujet a fait couler beaucoup d’encre et Berthet, ce Limousin qui devint une plume parisienne plus appréciée qu’Alexandre Dumas, a sombré dans l’oubli. Pourtant, sa Bête du Gévaudan vaut la peine d’être redécouverte. Sous un suspense haletant, on y découvre une thèse d’une surprenante modernité.