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Référence explicite aux Misérables de Victor Hugo, ce roman-feuilleton a paru dans les colonnes du journal Le Rapide entre juillet et septembre 1887. Retrouvé récemment, il n’avait été publié que cette même année 1887, avant de sombrer dans l’oubli. Il mérite une redécouverte.
Une histoire qui plonge le lecteur dans le Limoges des années 1840.
Fin des années 1840. Musilhac, au sud de la Haute-Vienne, non loin de Saint- Yrieix-la-Perche… Jeannille Dessaleys, jeune fille innocente, travaille avec son père dans les carrières de kaolin, pour le compte d’un fabricant de porcelaine, Etienne Poilevé. Celui-ci, mû par les désirs les plus troubles, la fait enlever par son homme de main, Michelou, un ancien négrier. Jeannille échappera-t-elle au complot manigancé par ce sinistre personnage ? Le kidnappeur n’est-il pas doublé dans ce rapt par un de ses proches ?
Enlèvement et machination sur fond de références artistiques et politiques
Ce même Poilevé est manipulé par un trio infernal, les Crochard, agents à la solde des jésuites. Quel secret se cache derrière ce deuxième complot ? Nous allons voir ici deux abbés et des bigotes à la manœuvre, agissant dans l’ombre… Le père de Jeannille part sur les traces de ces malfaisants, aidé par un peintre parisien, qui a fait le portrait de Jeannille. Parviendront-ils à la retrouver ?
Paru sous la signature de « par la Veuve d’une victime… » Les Misérables du Limousin est l’œuvre de Camille Leymarie (1845-1906). Fervent républicain, il a été notamment directeur de la bibliothèque communale de Limoges et a publié un ouvrage de référence sur la porcelaine de Limoges.
Ingrid Nys et Vincent Brousse sont professeurs et chercheurs en sciences humaines.
Ils sont également à l’origine de la découverte du roman Le Capitaine des Meurt-de-Faim. Histoire limousine, roman publié en feuilleton en 1896, édité pour la première fois aux Ardents Editeurs.
« Michelou, dans son petit bureau, à la carrière, devant une table chargée de paperasses, semblait absorbé dans ses travaux de comptabilité ; le fait est que, depuis cinq heures du matin qu’il était à son poste, il n’avait qu’une pensée : celle de Guillaume. D’abord il était absolument calme et tranquille ; il savait admirablement son rôle, et, comme les bons acteurs, ce n’était pas sans quelque impatience qu’il attendait le moment d’entrer en scène… »
http://www.babelio.com/livres/Leymarie-Les-Miserables-du-Limousin/830178